JO Paris 2024 : La classe politique française choquée par les attaques racistes visant Aya Nakamura
La sphère politique française est bouleversée par les récentes attaques à caractère raciste visant la chanteuse franco-malienne Aya Nakamura.
Le comité d’organisation des Jeux Olympiques de Paris a sélectionné la talentueuse artiste de 28 ans pour inaugurer la cérémonie de juillet en interprétant un titre emblématique d’Edith Piaf, une icône de la chanson française. Cette décision a malheureusement déclenché une vague de haine émanant de groupes d’extrême droite.
Dimanche, lors d’une manifestation à Paris, un groupe nommé Les Natifs a brandi une banderole au slogan révoltant : « Pas question Aya, on est à Paris, pas au marché de Bamako », faisant référence à la capitale malienne.
Originaire du Mali, Aya Nakamura a immigré en France avec sa famille durant son enfance et a obtenu la nationalité française en 2021. Malheureusement, elle a également été l’objet de sifflements et d’hostilité de la part des partisans du parti d’extrême droite Reconquête lors d’un autre rassemblement le même jour.
Le comité d’organisation des Jeux olympiques de Paris a exprimé son désarroi face à cette situation le lundi suivant, affirmant son « soutien total à l’artiste française la plus écoutée dans le monde ».
De nombreux admirateurs et représentants français, dont le député Antoine Leaument et la ministre des sports Amélie Oudea-Castera, ont également exprimé leur solidarité envers Aya Nakamura.
Cependant, Les Natifs persistent à affirmer que l’artiste ne représente pas la France et qu’une telle performance serait le symptôme d’une « africanisation » de la culture nationale.