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Scand@le au Kenya : Les 429 c0rps de la secte apocalyptique remis aux familles

Le gouvernement kényan commence à remettre les corps de 429 membres d’une secte apocalyptique à leurs familles, dans le cadre d’une affaire judiciaire troublante.

Les autorités utilisent des tests ADN pour identifier les victimes, tandis que le chef de la secte est accusé de demander à ses adeptes de mourir de faim pour rencontrer Jésus. Découvrez les détails de cette tragédie et les réactions indignées des Kényans.

Le gouvernement kenyan est confronté à une affaire judiciaire troublante alors qu’il commence à remettre les corps de 429 membres d’une secte apocalyptique à leurs familles. Ces corps, exhumés dans une vaste zone rurale de la côte kenyane, présentent des signes de famine et de strangulation, laissant le pays sous le choc.

Le chef de la secte, Paul Mackenzie, est accusé d’avoir incité ses adeptes à se laisser mourir de faim dans le but de rencontrer Jésus. Cette révélation a suscité l’indignation et l’incrédulité parmi la population kenyane.

Les autorités ont entrepris des tests ADN pour identifier les corps et les restituer à leurs familles. Les premières remises ont eu lieu mardi à la morgue de Malindi, plongeant les proches dans un tourbillon d’émotions. Certains étaient accablés de chagrin, gémissant devant l’ampleur de la tragédie.

Paul Mackenzie et plusieurs de ses associés font face à des accusations graves, notamment de torture et de meurtre de 191 enfants. Le procès est prévu pour le 23 avril. Le ministre de l’Intérieur, Kithure Kindiki, a qualifié les Good News International Ministries de Mackenzie de groupe criminel organisé.

Parallèlement à ces révélations choquantes, certains Kényans indignés interrogent les autorités sur leur incapacité à détecter les signes précurseurs des décès massifs au sein de cette secte.

La semaine dernière, la Commission kényane des droits de l’homme a souligné le manque de réponse de la police à plusieurs rapports qui auraient pu prévenir ces tragédies dans la région isolée de Shakahola. Des rapports avaient été déposés par des proches de personnes entrées dans la zone forestière, mais ils n’ont pas été traités efficacement.

Cette affaire soulève des questions cruciales sur la responsabilité des autorités et la protection des droits de l’homme au Kenya, mettant en lumière les failles du système de surveillance et de prévention des abus sectaires dans le pays.

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