Révélation explosive : Les coulisses de l’affaire de corruption en Afrique du Sud
La justice sud-africaine a pris une décision cruciale mardi en rejetant le recours en urgence de la présidente du Parlement, Nosiviwe Mapisa-Nqakula, visée par des accusations de corruption.
Cette décision ouvre la voie à une possible arrestation de cette figure politique importante à deux mois d’élections législatives cruciales.
La présidente du Parlement, qui est également membre du Comité exécutif national (NEC) du parti au pouvoir, l’ANC, depuis la fin de l’apartheid, fait face à des allégations de corruption. Ces accusations portent sur des sommes importantes perçues en espèces d’un contractant militaire pendant son mandat en tant que ministre de la Défense, de 2014 à 2021.
Suite à une perquisition à son domicile il y a deux semaines, Nosiviwe Mapisa-Nqakula a déposé un recours en urgence pour tenter d’éviter une éventuelle arrestation. Cependant, la justice sud-africaine a rejeté ce recours, estimant que l’arrestation n’était pas encore intervenue et que le tribunal ne pouvait donc pas statuer sur sa légalité.
La juge Sulet Potterill, au tribunal de Pretoria, a souligné que permettre une telle demande ouvrirait la voie à de nombreuses autres demandes similaires de la part d’autres suspects. Elle a également noté que Nosiviwe Mapisa-Nqakula avait eu droit à une représentation légale et que les autorités avaient été indulgentes en laissant s’écouler deux semaines depuis la perquisition de son domicile.
Après cette perquisition, la présidente du Parlement a décidé de se mettre en « congé spécial » avec effet immédiat, bien qu’elle n’ait pas été formellement inculpée à ce stade.
La décision de la justice sud-africaine de rejeter le recours en urgence de Nosiviwe Mapisa-Nqakula marque un tournant dans cette affaire de corruption présumée. Alors que le pays se prépare pour des élections législatives importantes, cette affaire souligne l’importance de la lutte contre la corruption et de l’indépendance du système judiciaire.