Tensions au Togo : Arrestation de neuf opposants par les autorités
Au Togo, neuf membres de la Dynamique Monseigneur Kpodzro (DMK), une faction de l’opposition, ont été appréhendés et placés en détention dans les locaux du Service central de recherches et d’investigations criminelles (SCRIC) de la Gendarmerie à Lomé.
Cette annonce, relayée par le porte-parole de la DMK, Thomas N’soukpoè, via des médias locaux, suscite des inquiétudes quant à la répression politique dans le pays.
Les neuf arrestations ont eu lieu mercredi 3 avril 2024 en deux groupes distincts. Le premier groupe a été appréhendé au marché d’Akodésséwa alors qu’il menait des activités de sensibilisation sur la révision constitutionnelle, comme le rapporte le site Togoactualité. Le second groupe a quant à lui été interpellé dans la résidence de la vice-présidente de la DMK, Mme Amouzou.
Selon les informations recueillies, les membres de la DMK étaient en réunion pour discuter des stratégies visant à poursuivre la sensibilisation de la population contre la nouvelle loi constitutionnelle. Cette loi, qui instaure la cinquième République et un régime parlementaire, est vivement contestée par l’opposition.
A ce stade, aucune déclaration officielle n’a été émise par les autorités togolaises pour confirmer ces arrestations ou pour expliquer leur motivation. Cette situation soulève des préoccupations quant au respect des droits de l’homme et des libertés politiques dans le pays.
L’interpellation de neuf membres de l’opposition au Togo met en lumière les tensions politiques persistantes et les craintes croissantes concernant la répression exercée par les autorités. Cette situation suscite l’indignation et souligne l’importance de défendre les droits démocratiques fondamentaux et les libertés civiques dans le pays.