Un deuil de cinq jours a été déclaré en Iran après la mort tragique du président Ebrahim Raïssi dans un accident d’hélicoptère. Cet événement a suscité une vague de chagrin et de rassemblements spontanés à travers le pays, notamment à Téhéran, Tabriz, et Machhad.
Dimanche, l’hélicoptère transportant le président iranien s’est écrasé dans une zone montagneuse près de l’Azerbaïdjan, alors qu’il revenait de l’inauguration d’un barrage avec le président azerbaïdjanais Ilham Aliev. En plus du président Raïssi, huit autres personnes ont péri dans l’accident, y compris le ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir Abdollahian.
Des milliers d’Iraniens se sont rassemblés pour exprimer leur tristesse et rendre hommage à leur président disparu. À Téhéran, la capitale, ainsi qu’à Tabriz et Machhad, les citoyens ont allumé des bougies et déposé des fleurs en mémoire des victimes. Le gouvernement a appelé à cinq jours de deuil national pour honorer ceux qui ont perdu la vie dans ce tragique accident.
En attendant l’élection d’un nouveau président, qui doit avoir lieu dans les cinquante prochains jours, le vice-président Mohammad Mokhber assurera l’intérim. Cette transition intervient à un moment critique pour l’Iran, qui est impliqué dans des tensions régionales accrues.
Ce drame survient en pleine escalade de la guerre entre Israël et le Hamas, un groupe soutenu par l’Iran. Les implications de cette perte pour la politique intérieure et extérieure de l’Iran restent à voir, mais la disparition de Raïssi pourrait avoir des répercussions sur la dynamique régionale et internationale.
