Pourparlers de cessez-le-feu au Soudan : Les FSR répondent positivement à l’invitation des États-Unis

Le groupe paramilitaire soudanais des Forces de Soutien Rapide (FSR) a exprimé son enthousiasme quant aux pourparlers sur le cessez-le-feu, soutenus par les États-Unis, qui se tiendront en Suisse le mois prochain. Cette annonce survient après que le Secrétaire d’État américain, Antony Blinken, ait invité, mardi, l’armée soudanaise et les FSR à entamer des négociations sous la médiation des États-Unis, avec le début des pourparlers prévu pour le 14 août.
Dans un communiqué publié sur la plateforme X, Mohammed Hamdan Dogolo, le chef des FSR, a salué l’invitation et a assuré que son groupe participerait activement aux pourparlers. Il a également exprimé sa gratitude envers « les États-Unis, l’Arabie saoudite et la Suisse pour leur rôle dans l’organisation de ces pourparlers cruciaux ».
Dogolo a réitéré l’engagement des FSR à œuvrer pour un avenir pacifique et démocratique au Soudan, affirmant que le groupe était prêt à « travailler avec diligence lors des discussions prévues en Suisse ». Cependant, l’armée soudanaise n’a pas encore réagi publiquement à l’invitation américaine.
L’Union africaine, l’Égypte, les Émirats arabes unis et les Nations unies seront présents en tant qu’observateurs lors de ces pourparlers, selon le Département d’État américain.
Le conflit au Soudan, qui a éclaté en avril 2023, oppose le général Abdel Fattah al-Burhan, commandant de l’armée régulière soudanaise, à Mohamed Hamdan Dogolo, chef des FSR. Le différend concerne principalement l’intégration des FSR au sein de l’armée régulière. Ce conflit a conduit à une crise humanitaire majeure, avec près de 16 000 personnes tuées et des millions d’autres déplacées.
Le 29 mars, le Soudan avait saisi le Conseil de sécurité des Nations unies d’une plainte contre les Émirats arabes unis, accusés de soutenir les FSR, une accusation que les Émirats ont catégoriquement rejetée.