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Cinquante-quatre migrants béninois bloqués en Guinée équatoriale : un appel urgent à l’aide

Cinquante-quatre migrants béninois se trouvent actuellement bloqués en Guinée équatoriale après l’échouement du bateau qui les transportait. Après avoir été secourus par la gendarmerie locale, ces migrants appellent désormais aux autorités béninoises pour leur retour au pays.

La situation critique des migrants béninois a été révélée pour la première fois en juillet dernier. Lors d’une opération de secours menée par la gendarmerie nationale de Guinée équatoriale à Bata, 86 migrants, dont 54 Béninois, ont été retrouvés à bord d’un bateau naufragé. Ils avaient passé près de 20 jours en mer sans nourriture ni eau potable. Malheureusement, certains d’entre eux n’ont pas survécu à cette épreuve tragique.

Les survivants racontent avoir été abandonnés par le conducteur de l’embarcation, qui leur avait promis de revenir après une panne d’essence. Après son départ, il n’est jamais revenu, laissant les migrants livrés à eux-mêmes, errant au gré des vents et des marées. Ils ont dû faire face à des conditions inhumaines, entraînant la perte tragique de plusieurs d’entre eux, dont les corps ont dû être jetés à la mer faute de pouvoir les conserver.

Les autorités locales à Bata ont pris en charge les rescapés, et la communauté béninoise résidant en Guinée équatoriale a également apporté son soutien. Cependant, après plus de deux mois d’attente, les migrants Béninois souhaitent ardemment retourner au pays. Le vice-président de la communauté béninoise en Guinée équatoriale, Gilbert Yisséssou Sagbo, a lancé un appel pressant à l’aide, exhortant le président Patrice Talon à intervenir. « On demande à nos autorités de venir au secours de ces ressortissants béninois pour qu’ils retrouvent leur terre natale », a-t-il déclaré au Libre Express.

Les migrants, qui visaient initialement le Gabon, se sont retrouvés piégés dans cette situation désespérée. Parmi les 54 Béninois secourus, il y a 25 hommes et 29 femmes, tous aspirant à rentrer chez eux et à retrouver leurs familles. L’inquiétude grandit quant à leur situation, et les appels à l’action se multiplient.

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