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Inondations au Mali : le Canada contribue à hauteur de 400 000 $ CAN pour la reconstruction

L’ambassade du Canada au Mali a annoncé, vendredi, une contribution financière de 400 000 dollars canadiens à l’organisation ‘Plan International Canada’ pour venir en aide à 5 000 Maliens victimes des inondations dévastatrices qui frappent le pays depuis août 2024.

Cette assistance, qui s’étendra sur une période de six mois, vise à apporter un soutien immédiat dans les secteurs de l’eau, de l’assainissement, de l’hygiène, ainsi que la distribution d’argent et d’articles non alimentaires aux sinistrés. Cette aide sera distribuée grâce au Fonds canadien d’assistance humanitaire (FCAH). Selon le communiqué de l’ambassade, 350 000 dollars canadiens seront directement alloués à ‘Plan International Canada’ pour soutenir ces efforts.

En complément de cette première aide, le Canada a également débloqué 50 000 dollars canadiens en faveur de l’ONG malienne ‘Oui pour une Enfance noble au Mali’ (OPEN Mali). Ce soutien est destiné à 2 624 personnes, en particulier les femmes et les enfants, résidant dans les communes I, II, V et VI du district de Bamako, ainsi que dans les communautés Bozos, vulnérables en raison de leur proximité avec le fleuve Niger.

Depuis le 1er août 2024, le Mali fait face à des pluies torrentielles ayant causé des inondations meurtrières. À la date du 27 septembre, le bilan s’élève à 75 morts, 148 blessés et plus de 250 000 sinistrés, selon la Coordination nationale de gestion des crises et des catastrophes naturelles. Ces inondations ont conduit des milliers de familles à chercher refuge dans des établissements publics à travers le pays, retardant ainsi la rentrée scolaire, désormais prévue pour le 4 novembre 2024.

La Direction générale de la protection civile (DGPC) du Mali a également rapporté, le 1er octobre 2024, que 11 cas d’inondations supplémentaires et 280 effondrements ont été enregistrés entre le 24 et le 30 septembre, principalement dans le district de Bamako. Ces événements sont attribués à la crue du fleuve Niger, aggravant une situation déjà critique.

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