Les inondations qui sévissent au Tchad depuis plusieurs mois prennent des proportions dramatiques, entraînant la destruction de villes entières et causant d’énormes pertes en vies humaines. La situation, qui n’a cessé de s’aggraver, a désormais atteint un seuil alarmant, nécessitant une attention urgente de la part des autorités et de la communauté internationale.
Selon le Premier ministre Allamaye Halina, environ 1,5 million de personnes sont directement touchées par cette catastrophe naturelle. Les conséquences des pluies torrentielles sont désastreuses : près de 164 000 maisons ont été détruites, 250 000 hectares de cultures ravagées, et 60 000 têtes de bétail perdues. Ces chiffres alarmants témoignent de l’ampleur des dégâts et de l’impact sur la sécurité alimentaire des populations.
Les inondations ont également causé des dommages considérables aux infrastructures essentielles. De nombreuses écoles, centres de santé et autres infrastructures publiques ont subi d’importants dégâts, compromettant l’accès à l’éducation et aux soins de santé pour les populations vulnérables. La situation est particulièrement critique dans la capitale, N’Djaména, où la montée des eaux des fleuves Chari et Logone menace la vie quotidienne des habitants.
Face à cette catastrophe, le gouvernement tchadien est appelé à intensifier ses efforts de secours et de réhabilitation. Il est crucial de mobiliser des ressources pour soutenir les victimes et reconstruire les infrastructures endommagées. La coopération avec les organisations humanitaires et la communauté internationale est essentielle pour fournir une aide rapide et efficace aux populations touchées.
