Le Président sénégalais critique l’inaction de l’ONU face aux violences au Liban et en Palestine

Lors du sommet de l’Organisation de la Coopération Islamique (OCI) à Riyad, le 11 novembre, Bassirou Diomaye Faye a exprimé son consternation face à l’inaction du Conseil de sécurité de l’ONU face aux violations répétées des droits humains au Liban et en Palestine.
Il a souligné l’inefficacité de l’ONU dans la gestion de la crise, précisant que cette absence de réaction compromet non seulement l’espoir d’un cessez-le-feu, mais affaiblit également la crédibilité de l’Organisation, censée garantir la paix et la sécurité mondiales.
M. Faye a rappelé la situation tragique du peuple palestinien, qui endure un « meurtre de masse » et une « violence sans précédent », se produisant « sous nos yeux », sans que des mesures concrètes ne soient prises.
Cette déclaration a fait écho aux préoccupations de nombreux dirigeants présents lors de ce sommet, auquel ont participé une vingtaine de pays de la Ligue arabe et plus de cinquante États membres. Les discussions ont porté sur les moyens de résoudre les crises au Moyen-Orient et de renforcer la solidarité entre les pays musulmans face aux enjeux géopolitiques et humanitaires qui affectent la région.
La position de Bassirou Diomaye Faye reflète un appel croissant à l’action de la communauté internationale, particulièrement à l’ONU, pour qu’elle prenne des mesures plus fermes et significatives pour résoudre les conflits au Liban et en Palestine. L’inaction prolongée du Conseil de sécurité est perçue comme une défaillance dans la mission de l’ONU à maintenir la paix et à protéger les populations vulnérables dans ces régions en crise.
En plus de la situation au Moyen-Orient, les discussions à ce sommet ont permis aux pays membres de l’OCI de renouveler leur engagement envers la solidarité et la coopération pour répondre aux défis communs, notamment la lutte contre les violations des droits de l’homme et le soutien aux peuples opprimés.
À travers ce sommet, l’OCI a mis en avant la nécessité d’une réponse collective et concertée des pays musulmans face aux injustices et aux violences en cours. L’unité de ces nations est essentielle pour promouvoir la paix, la stabilité et la justice dans la région, et au-delà.
Bassirou Diomaye Faye a ainsi rappelé que seule une action commune et soutenue pourra mettre fin aux souffrances du peuple palestinien et garantir un avenir plus pacifique pour les populations du Moyen-Orient.