Nouveau gouvernement malien : Abdoulaye Maïga dévoile une équipe partiellement remaniée
Le Premier ministre malien Abdoulaye Maïga a annoncé la composition de son nouveau gouvernement, marqué par un remaniement partiel.
Sur les 28 ministres que compte l’équipe, huit sont de nouveaux entrants, tandis que la majorité des membres de l’ancien gouvernement a été reconduite. Cette configuration témoigne de la continuité des priorités politiques, tout en intégrant des personnalités pour répondre à des défis spécifiques.
Parmi les ministres entrants, on note :
Bakary Traoré, nommé ministre de la Refondation de l’État, chargé des relations avec les institutions ;
Boubacar Diane, désormais ministre de l’Énergie et de l’Eau ;
Mamani Nassiré, ministre délégué auprès du Premier ministre, chargé des réformes politiques et du soutien au processus électoral ;
Mme Doumbia Mariam Tangara, qui prend les rênes du ministère de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement durable ;
Mme Oumou Sall Seck, ministre de l’Entrepreneuriat national et de l’Emploi ;
Mme Diarra Djénéba Sanogo, ministre de la Formation professionnelle ;
Mme Mamou Daffé, ministre de l’Artisanat, de la Culture, de l’Industrie hôtelière et du Tourisme ;
Mme Mariam Tangara, ministre de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille.
Abdoulaye Maïga : une double casquette
Le Premier ministre conserve son poste de ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, soulignant l’importance de ces fonctions dans le contexte de transition politique et de décentralisation au Mali.
Ce remaniement partiel reflète la volonté des autorités maliennes de maintenir une ligne politique cohérente tout en injectant du sang neuf pour répondre aux besoins émergents. Les nouveaux ministres apportent une expertise ciblée pour relever des défis critiques tels que l’énergie, l’assainissement, la réforme politique, et la promotion de l’emploi.
Le Mali reste confronté à de multiples défis : la sécurité dans un contexte de lutte contre le terrorisme, la conduite du processus électoral dans une période de transition, et la mise en œuvre de réformes structurelles pour relancer l’économie. La composition de ce gouvernement montre une volonté d’aborder ces enjeux de manière structurée et inclusive.