Le Sahel reste l’épicentre du terrorisme mondial. C’est l’un de enseignements majeurs du 12e indice annuel du terrorisme mondial (GTI), publié mardi.
Le Sahel représente 51 % des décès dus au terrorisme en 2024, selon le document. Une instabilité alimentée entre autres par la faiblesse de la gouvernance, les tensions ethniques et la dégradation de l’environnement.
Le Burkina Faso est en tête des pays frappés par le terrorisme. Ce pour la 2e année consécutive malgré des améliorations. Il représente un cinquième de tous les décès dans le monde.
Alors que le Niger a enregistré 94 % des décès dus au terrorisme, soit 930 décès en 2024, ce qui représente la plus forte hausse au niveau mondial. La RDC de son côté fait face aux exactions du groupe état islamique. Ce pays
De manière globale, le texte souligne une baisse de 10 % des décès en Afrique subsaharienne, à l’exclusion du Sahel. Le plus bas niveau depuis 2016.
