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Massacre du 28 septembre en Guinée : que révèle vraiment le jugement de 2024 ?

Le procès historique du massacre du 28 septembre 2009, rendu par le Tribunal de grande instance de Conakry le 31 juillet 2024, a livré des éléments cruciaux concernant cet événement tragique, qui avait causé la mort de 156 personnes selon l’ONU.

Quinze ans après cette répression sanglante contre une manifestation de l’opposition, de nombreuses vérités judiciaires sont ressorties, notamment sur les préparatifs méthodiques et systématiques de ce massacre. Cependant, certaines zones d’ombre persistent.

Le jugement met en lumière des faits irréfutables, soulignant que le massacre avait bel et bien été planifié. Selon les juges, trois actes préparatoires avaient été identifiés.

Le premier concerne le colonel Claude Pivi, ancien ministre chargé de la sécurité présidentielle, qui avait encadré le recrutement de 400 jeunes pour participer à la répression.

Ces individus avaient été mobilisés au sein même de la présidence, mais des questions demeurent quant à leur rôle exact dans l’attaque du stade ce jour-là.

Le second acte préparatoire impliquait la mobilisation de féticheurs par Gono Sangaré, l’intendant personnel de Moussa Dadis Camara. Ce dernier avait organisé une rencontre avec des hommes armés de flèches et machettes, en présence de centaines de personnes, dont le capitaine de la junte.

Gono Sangaré, inculpé en novembre 2022, est toutefois toujours en fuite, laissant des zones d’ombre sur son rôle exact.

En conclusion, bien que ce verdict ait permis de clarifier certains aspects des événements du 28 septembre, il a également conduit à de nouvelles inculpations, sans pour autant lever toutes les ambiguïtés entourant le massacre.

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