Guinée équatoriale : Baltasar Ebang Engonga condamné à huit ans de prison …

En Guinée équatoriale, l’affaire Baltasar Ebang Engonga vient de connaître son épilogue judiciaire.
L’ancien directeur de l’Agence nationale d’investigation financière (ANIF) a été condamné, le 26 août 2025, à huit ans de prison ferme et à une amende de 125,4 millions de francs CFA, soit environ 190 000 euros, pour détournements de fonds publics.
Une condamnation lourde pour l’ex-directeur de l’ANIF
D’après les sources judiciaires, Baltasar Ebang Engonga était poursuivi pour avoir orchestré un système de détournement au sein de l’ANIF, structure chargée de lutter contre le blanchiment d’argent et la corruption. Le verdict rendu par le tribunal de Malabo illustre la volonté affichée des autorités équato-guinéennes de renforcer la lutte contre la corruption et la mauvaise gestion des ressources publiques.
Une affaire marquée par un scandale sexuel
L’ancien haut fonctionnaire avait déjà défrayé la chronique en novembre 2024, lorsque des vidéos intimes compromettantes avaient fuité sur les réseaux sociaux alors qu’il se trouvait en détention préventive à la célèbre prison de Black Beach à Malabo. Ces révélations avaient accentué la médiatisation de l’affaire, suscitant de nombreux commentaires dans le pays et au-delà des frontières.
Un signal fort dans la lutte contre la corruption en Guinée équatoriale
Cette condamnation de Baltasar Ebang Engonga constitue un signal fort dans un pays souvent critiqué pour son manque de transparence et ses difficultés à éradiquer la corruption. Reste à savoir si ce jugement marquera un tournant durable dans la gouvernance et la gestion des fonds publics en Guinée équatoriale.